Lio – Pop Model

Toute jeune femme, Lio a déjà connu un succès énorme avec son premier album gorgé de tubes en 1980, mais le très beau Amour toujours, réalisé par Alain Chamfort en 1983, n’a pas conquis les masses. De retour en duo avec Jacky en 1984, elle entre brièvement au Top 50 avec le petit succès Tétèoù ? mais son avenir en tant que chanteuse est encore pour le moins incertain. En couple depuis plusieurs années avec Alain Chamfort (lui-même marié par ailleurs), Lio va faire la connaissance de Michel Esteban alors qu’elle est en pleine promotion de Tétèoù ? et que ce dernier accompagne sa protégée, Lizzy Mercier Descloux, qui marche bien avec sa chanson Mais où sont passées les gazelles. Personnage emblématique de la scène punk-rock, Esteban a étudié les arts graphiques, lancé une boutique au concept rock et un magazine, avant de fonder à New York en 1978 le label ZE Records qui signe Kid Creole & The Coconuts, Marie et les garçons, Was (Not Was), John Cale ou encore le premier album de Caroline Loeb. Initialement, c’est avec Alain Chamfort qu’il était question qu’Esteban travaille, le chanteur de Manureva étant en effet en recherche d’un manager. Mais la rencontre avec Lio va tout bouleverser et c’est à elle qu’il propose finalement ses services en lui assurant de raviver sa carrière. La relation entre Lio et Chamfort arrive en bout de course et Michel Esteban va devenir rapidement bien plus qu’un collaborateur artistique…

Les brunes comptent pas pour des prunes

Jacques Duvall, Jay Alanski et Marc Moulin, ses auteurs fétiches, n’ont pas cessé d’écrire pour la chanteuse depuis ses débuts, et elle fait écouter à Esteban une maquette qu’elle a enregistrée il y a déjà un certain temps d’une chanson baptisée Les brunes comptent pas pour des prunes. Sous ses arrangements déjà un peu datés, le producteur sent instinctivement tout le potentiel de la chanson signée Duvall et Moulin. Lio et Esteban ne tarderont pas à monter ensemble leur propre société, Overseas Unlimited, ainsi que les éditions Bananamour Music. « Je n’avais pas monté cette société pour gagner de l’argent mais pour être libre ; après avoir été une artiste sous contrat dans une maison de disques, j’étais désormais ma propre productrice, cédant mes chansons en licence », explique Lio dans Pop Model publié chez Flammarion en 2004. Lio va donc financer elle-même l’enregistrement de son nouveau 45 tours et se rend pour cela à Bruxelles au début de l’année 1986. Elle y retrouve son studio de prédilection, Synsound, dirigé par le fidèle Dan Lacksman. Là, Esteban, qui a une idée précise de là où il souhaite emmener Lio, a convoqué des pointures : Vincent Palmer, guitariste du groupe Bijou, et Philippe Draï, batteur de Kassav’ et de Bashung. La chanson est réalisée par Alain Chamfort, et ce sera son cadeau d’adieu à la chanteuse. De la maquette au tempo modéré et au synthé proéminent, il transforme Les brunes en hymne pop, guitare et batterie en avant, orchestre, cordes, cuivres et chœurs donnant de l’ampleur et de l’élégance au morceau dont une phrase va finalement différer de la maquette : « On a plus de classe, que les blondasses » est remplacé par « On a plus d’idées, que les péroxydées ». La chanson en boîte, on envoie les bandes à Londres pour un premier mixage qui ne satisfait personne. Trop aérien, pas assez immédiat, guitare inaudible, la chanson n’a pas l’aura du tube attendu et, de retour à Paris, c’est le chevronné Dominique Blanc-Francard qui va sauver le morceau.

Chanson espiègle, pétillante et gentiment vacharde, cette revanche d’une brune sort en France et en Belgique au printemps 1986 chez Polydor qui a bien voulu prendre la chanteuse en diffusion. En face B, Mouche, des mêmes auteurs-compositeurs et réalisé par Marc Moulin, un titre qu’on ne retrouvera pas sur l’album à venir. Pour la pochette, on fait à nouveau appel à Pierre et Gilles (après celle de Tétèoù ?) qui connaissent Lio depuis ses débuts, lorsqu’elle fréquentait l’une de leurs voisines. Image glamour, pop et acidulée, la Lio nouvelle s’inscrit comme une icône sexy de papier glacé après l’imagerie plus candide et surannée imaginée en 1983 par Robert Doisneau pour Amour toujours. « Entre le 45 tours des Brunes, qui est massivement acheté par des petites filles de douze ans, et l’image délibérément sexy que Michel me pousse à projeter – de mon plein gré, j’assume tout avec enthousiasme – se reproduit le même phénomène que sept ans plus tôt, à la sortir du Banana Split. Un décalage complet, parfaitement rock’n’roll, comme je les aime ».

Débutant son ascension du Top 50 à l’été, Les brunes grimpe jusqu’à la 10e place fin septembre, totalisant vingt semaines de classement en France et des ventes qui dépassent les 300 000 copies, un succès que ceux qui disaient Lio finie n’avait pas vu venir… Grâce aux ventes belges et françaises combinées, le single atteint même la 35e place du top 100 européen et se classe dans le top 10 au Québec. Outre une première version longue sur maxi 45 tours, Les brunes est remixé par Steven Stanley au moment où il travaille sur l’album et un nouveau maxi est édité avec un Club remix, un dub et une nouvelle version single que l’on retrouvera également sur l’album. La chanson se classe dans les vingt meilleures diffusions en discothèques en novembre tandis qu’une version en anglais, Brunets Are No Puppets est distribuée en Europe. Le clip des Brunes, où Lio apparaît en pin-up dans une mise en scène de comédie musicale, est réalisé par Costa Kekemenis qui travaille au même moment pour Alain Chamfort (Traces de toi, La Fièvre dans le sang). « Mon album, Tendre fièvre, et le sien, Pop Model, sortaient – étrange coïncidence – à peu près à la même période. C’est alors que le réalisateur grec Costa Kekemenis nous proposait d’acter d’une manière artistique notre séparation, d’en faire un motif de clip, de sublimer la rupture en quelque sorte. Cela n’a jamais vu le jour », confie le chanteur dans son ouvrage Intime en 2016.

Los Angeles, Hollywood et Rio

Juillet 1986, juste avant que Les Brunes ne commence vraiment à décoller, c’est à Los Angeles que Lio s’envole pour enregistrer son nouvel album. Une ville étrangère choisie par Michel Esteban afin que l’artiste se plonge dans une ambiance studieuse, sans être parasitée par des sollicitations extérieures. Jacques Duvall et Jay Alanski ont concocté de nouvelles pépites (un peu plus de la moitié du disque) et les musiciens de Modern Guy (Yann Leker et Guillaume Israel), recrutés par Esteban, se chargent du reste. Pendant trois semaines on répète avec les musiciens avant de s’installer aux studios Music Grinder à Hollywood, et pendant une quinzaine de jours on met en boîte la base de tous les morceaux. Si Esteban se charge de la réalisation de la plupart des chansons, il fait appel à son ami John Cale pour réaliser Dallas, Barbie et Veste du soir, écrire les arrangements de cordes puis les diriger en studio. L’entente est parfaite avec Lio dont les musiciens et ingénieurs américains du studio apprécient particulièrement la fraîcheur et le glamour à la française.

On part ensuite à Rio pour terminer les enregistrements à Nas Nuvens, le studio de Gilberto Gil, où sont conviés des musiciens du coin pour les percussions. De retour à Paris, Steven Stanley, ingénieur du son jamaïcain qui s’est occupé des synthés de l’album et qui a travaillé pour Talking Heads, Charlélie Couture, Jimmy Cliff, Grace Jones ou encore Gainsbourg, s’attelle au mixage au studio Marcadet. Pop Model, comme est très judicieusement intitulé ce nouvel opus, est un disque solide, pop, rock et coloré, qui va être défendu par un nouveau tube : Fallait pas commencer. Peste, chipie mais également femme de caractère, la petite amazone ne se laisse pas faire et menace des pires supplices son amant infidèle sur ce rock signé Duvall / Alanski. Barbie, ballade hommage à Marilyn, en sera la face B, et les deux chansons sont clippées sous forme d’un court-métrage à nouveau réalisé par Costa Kekemenis à Los Angeles. Tourné en partie dans l’ancienne piscine d’Errol Flynn, ce petit film de 9 minutes intitulé French Girls on the Loose à l’imagerie délibérément pop, est joué et chorégraphié par une Lio survoltée et fait le bonheur des émissions de télévision où la chanteuse est constamment invitée. Commercialisé fin 1986, le 45 tours Fallait pas commencer fait son entrée au Top 50 en janvier 1987 et fait encore mieux que Les brunes en prenant la 5e place et en restant sept semaines consécutives dans le top 10. Les 250 000 ventes sont atteintes et une 26e place décrochée au palmarès européen en mars. Le remix de la chanson est confié à l’ingénieur du son Manu Guiot et l’on trouve également sur le maxi 45 tours une reprise de T. Rex, Hot Love, adaptée en français par Guillaume Israël et présente uniquement sur la version CD de l’album qui sort au même moment. A sa sortie, étonnement, Pop Model ne se classera pas au Top albums, mais il est vrai que celui-ci n’est à l’époque que mensuel et ne compte que vingt places. Sa pochette iconique fera pourtant grand bruit. Inspirée d’une œuvre d’Allen Jones sur une idée et un design d’Esteban, c’est Costa Kekemenis qui photographie la petite culotte de Lio, une image sur laquelle elle reviendra avec des sentiments mitigés lors d’une interview à Platine en 1999 : « L’idée me semblait au contraire très convenue. Cet artiste, qui a installé le fétichisme, disait que les femmes étaient là pour servir et que même le langage était masculin : on dit « la » table, mais « le » trône. Il a mis en images sa théorie avec des tableaux comme la « femme-table », ou la « femme-chaise » ». Au même moment, la chanteuse s’affiche en couverture de Rock & Folk qui titre : « Lio, lolita chez les yé-yés ».

À l’Olympia

Celle qui n’avait pas souhaité faire de scène avec son premier album, jugeant qu’elle n’avait pas suffisamment de matériel, et qui en avait été privée pour le deuxième qui n’avait pas marché, se retrouve, enceinte de cinq mois, à l’affiche de l’Olympia en mai 1987 pour cinq représentations. Son spectacle, elle le souhaite aussi sophistiqué et coloré que ses récents clips, tout en gardant une part de spontanéité et d’improvisation. Et pour lancer les réservations, rien de tel qu’un nouveau tube, et c’est ainsi que Je casse tout ce que je touche débarque chez les disquaires le 21 avril 1987. La brunette au tempérament volcanique n’en fait décidément qu’à sa tête et le prouve encore une fois avec ce nouvel extrait, initialement enregistré par Marie France en 1982 sous le titre Je ne me quitterai jamais. Couplé à Veste du soir, superbe ballade cordes/guitare subtilement et délicatement mise en mots par Guillaume Israël sur une musique de Yann Leker, Je casse tout ce que je touche est 22e du Top en juillet et 57e en Europe. C’est à ce moment que l’album Pop Model, aidé par ses ventes cumulées en France et en Belgique, va faire une petite percée à la 89e place du Hot 100 européen.

A l’automne 1987, ce sont deux nouveaux 45 tours qui paraissent. Tout d’abord une surprise avec une adaptation d’un traditionnel mexicain, La Bamba, dont Lio signe le texte français. Un titre qui ne figure pas sur l’album mais qui a été enregistré en même temps, à Los Angeles en août 1986, et qui sera mixé par Bruno Lambert à Paris en septembre 1987, sans doute pour surfer sur le regain de popularité de la chanson qui figure au Top dans trois autres versions différentes : celle de Los Lobos (n°1 pendant 11 semaines et extraite du film La Bamba, portrait du chanteur Ritchie Valens, dans les salles le 30 septembre), celle popularisée par Ritchie Valens lui-même en 1958 (32e du Top) et son remix de 87 (29e du Top). Pour compléter le tableau, la version Lio réalisée par Michel Esteban et Yann Leker, qu’elle produit elle-même en distribution chez Carrère, malicieusement attribuée à Los Portos, pointe en 46e position du Top fin novembre. Helena Noguerra, la petite sœur de Lio, lui donne la réplique sur le 45 tours (elle assurait déjà des chœurs sur l’album et figurait dans les derniers clips et sur scène), avant son premier single en solo, Lunettes noires, lui aussi enregistré à L.A. et qui paraît l’année suivante.

Au même moment donc, est exploité le dernier extrait de l’album Pop Model, Chauffeur suivez cette voiture couplé à Pop Song. La première, un rock à nouveau, est l’un des nombreux moments forts de l’album, et le texte de Duvall décrit la course-poursuite dans Paris d’une femme qui suspecte (encore) son compagnon de tromperie. La version single (tout comme le Dance remix du maxi) est remixée par Bruno Lambert et Yann Leker. Pop Song, la chanson qui ouvre l’album, est écrite par Guillaume Israël sur une composition de Cacho Vasquez (le troisième larron de la bande des Portos) et Yann Leker. Les deux chansons auront droit à leur promotion en télé, mais le 45 tours, malgré de bonnes diffusions, n’entrera pas au Top. « La vie c’est une drôle de pop song, qui fait rimer mini-jupe et robe longue » chante Lio qui cristallise pour ses auteurs-compositeurs et producteurs le fantasme rétro de la pin-up tout en sachant insuffler à son personnage un caractère très personnel, celui de la femme émancipée des années 80. « Dans la vie je ne suis pas tellement Lio, ou alors je suis Lio dans ses meilleurs moments peut-être », confie-t-elle à Michel Denisot lors du Zénith à moi qui lui est consacré en novembre 1986. Un personnage de BD, une poupée qu’elle n’a pas l’intention de garder sous cellophane : « Elle ne sera pas figée parce que je vais la faire vieillir (…) Je n’ai pas tellement envie qu’on me prenne très au sérieux. J’aime pas que les gens disent n’importe quoi et je n’aime pas quand les gens sont humiliants envers les autres », poursuit-elle.

Au Québec, après Les Brunes et Fallait pas commencer, c’est Les filles veulent tout qui est choisi comme troisième extrait et connaît d’ailleurs un joli parcours dans les palmarès en fin d’année 1987. Lio quant à elle, avoue sa préférence pour un autre titre de Pop Model : « Une fois de plus, j’ai un faible pour les chansons moins connues, comme Les Deux pour le prix d’une, une fille qui est à la fois Dr. Jekyll et Mr. Hyde ». Une chanson qui aura droit, elle aussi, à des remixes qui seront exploités plus tard, sur des rééditions de l’album.

Témoignage de la renaissance d’une chanteuse déjà présente depuis plusieurs années dans le paysage musical et qui n’a pourtant que 24 ans, Pop Model et ses tubes incontournables sera certifié disque d’or pour 100 000 exemplaires vendus en 1988. Il aurait mérité mieux.

9 commentaires

  1. Album à tubes imparables (et vachement bien écrits sous la légèreté de ton).
    Une petite préférence pour la version single des « Brunes » (je crois avoir lu que même sur la compil « Référence 80 », malgré ce qui était crédité, ce n’était toujours pas la version 45t qui était proposée, serait-ce vrai ? ).
    Au rayon petits regrets, que l’excellent « Mouche » n’ait pas été intégré à l’album et que le superbe « Veste du soir » n’ait pas été exploité en face A de single même si ce morceau aurait sans doute connu le même succès timide que « La Reine des pommes » ou « Seules les filles pleurent ». Lio, moins dynamique et enjouée, ça n’a jamais cartonné, hélas.
    Aux rayon grands regrets, on tient là les derniers succès de Lio.
    Merci PMD !

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    • J’ai tout réécouté au moment de la rédaction de la chronique mais je ne me souviens plus pour la version du Référence 80…
      Les derniers succès en effet, et c’est bien dommage car il y a d’autres pépites dans sa discographie.

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  2. Bonjour,
    En effet, la compilation Référence 80 ne propose pas la vraie version 45T des Brunes. Libellée « 1ère version 45T » il s’agit en fait de la version album, mainte fois reprise à tort dans diverses compilations. Cette 1ère version a néanmoins été utilisée au tout départ pour les pressages promo. Peut-être que l’erreur vient de là… Néanmoins, la fameuse version single, qui s’intitule « Steven Stanley Mix » est depuis disponible sur la version Deluxe de Pop Model ainsi que sur les EP digitaux des Brunes et de Pop Model Remix, tous édités par Ze Records.
    A noter que la version single de « Chauffeur ! Suivez cette voiture » reste, à ce jour, inédite en CD ou en digital. Il existe juste un mix alternatif qui s’en rapproche beaucoup sans toutefois être cette version.

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    • Merci pour la confirmation, JeBreizh ! C’est très clair et pourtant, j’ai encore un peu de mal à tout remettre dans l’ordre…
      Donc la véritable première version des « Brunes » serait en fait celle qui figure sur l’album et c’est celle qui a été utilisée pour les pressages promo ? Mais pour la commercialisation du 45t, on aurait utilisé en fait un remix de cette première version qui a été perçu par beaucoup comme « VO » parce que non crédité comme remix à l’époque et qui n’a été intégré sur aucune compil par la suite.
      Ce n’est que 30 ans plus tard* que les non-initiés comme moi ont pu découvrir que cette version qu’ils considéraient donc à tort comme l’originale était en fait le « Steven Stanley Remix »… et c’est pour cette raison qu’elle ne figurait toujours pas sur la réédition de « Pop Model » sur CD en 2005, ni sur « Référence 80 » ? Et il a donc fallu attendre 2017 et une nouvelle édition encore plus complète de « Pop Model » pour que le « Steven Stanley Remix » soit intégré à l’album et enfin disponible en CD. C’est bien ça ?
      Et quand vous évoquez la « 1ère version 45t », est-ce une formule « pléonasmatique » parce qu’il n’y en a eu en fait qu’une qui a servi pour le single ou bien, est-ce parce que, quand la chanson a commencé à cartonner, on a remplacé le « remix de Stanley » par la version album (originale) sur les nouveaux pressages commerce du 45t ?
      N’hésitez pas à me dire si je me trompe encore ! 😉

      (* et encore, moi je le découvre seulement en 2021 grâce à vous).

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      • Bonjour,
        Veuillez m’excuser pour ce large délais de réponse mais je viens seulement de lire votre réponse Franklin,
        Pour répondre à vos interrogations, en espérant pouvoir vous éclairer au maximum : il n’y a effectivement qu’une seule et unique version single (le Steven Stanley Remix) mais bien 2 versions ont été pressés sur 45T.
        A l’origine, le pressage promo du titre ainsi que tous les premiers pressages du 45T proposaient la version album.
        Le Steven Stanley Remix a remplacé assez rapidement la version album quand les remix du titre ont été effectués (notamment le Club Remix dont le Steven Stanley Remix est une version « edit »).
        Par la suite, pour une raison que j’ignore, la version album (que je trouve, personnellement très inférieure à la version single) a été mainte et mainte fois reprises sur diverses compilations dont celles de la chanteuse. Même en télé, c’est la version album qui est reprise injustement. Ce qui a sans doute contribué au fait, qu’inconsciemment, le public assimile la version album comme étant celle qui a été exploitée en 45T.
        Et pour l’anecdote et compliquer les recherches des collectionneurs, le CDV propose selon les pressages, la version album ou la version single…

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