On se souvient bien évidemment de Noé Willer et de son tube Toi femme publique qui s’empare de la 11e place du Top 50 début décembre 1985 pour y rester en tout 21 semaines et se vendre à 300 000 exemplaires. Mais on connaît peut-être moins la carrière de ce musicien débutée très jeune à la fin des années 60 et qui croise, entre autres, Claude François, Boris Bergman, Jean-Michel Bériat… alors qu’il s’occupe en parallèle d’une galerie d’art, d’un restaurant et tourne dans quelques films.
A l’occasion de la parution de son répertoire des années 80 sur une compilation 2 CD, ce passionné revisite avec nous ses années chansons.
Vous avez commencé votre carrière musicale très jeune, comment avez-vous débuté ?
J’ai commencé à l’âge de 16 ans à faire du cabaret avec deux copains qui vivaient à proximité de chez moi, en grande banlieue, et on écrivait des chansons un peu farfelues, un peu à la Boby Lapointe, et on est allés les chanter dans les cabarets de Montmartre, en petit trio. On a commencé comme ça en 1967 et puis en 1968 il y a eu les Beatles, on a fait un petit groupe où on était un peu plus anglo-saxons, toujours avec la même base de copains, et là on faisait un peu danser, on faisait les bals, je reprenais des titres que tout le monde connaissait. Le groupe s’appelait Les Galaxies et on faisait danser à la salle Wagram, à l’époque il y avait des bals tous les dimanches après-midi et on faisait des galas à droite à gauche, c’était tout en suivant nos études évidemment. Des études qui étaient des études de passion plus qu’autre chose puisque j’étudiais les beaux-arts, c’était pas très assidu mais c’était quand même une vraie passion et ça nécessitait de prendre quelques cours académiques régulièrement. Mais j’arrivais à conjuguer les deux sans aucun problème. Et puis la suite, le hasard a fait que j’ai rencontré un directeur artistique de chez Polygram qui m’a dit : « Pourquoi ne pas écrire des choses en français, toujours avec ton groupe ? ». Mais dans le groupe il n’y avait pas vraiment de musiciens de studio donc c’est devenu une carrière soliste.
En 1972 vous sortez Le Monde à l’envers qui marche bien.
Ça passait pas mal en 1972, ça a un petit peu vendu. C’était un texte avec de l’humour et j’ai fait ça avec mon ami d’enfance Jean-Pierre Goussaud, qui est mort un peu trop tôt, qui était le mari de Rose Laurens et un garçon très talentueux et d’une extrême gentillesse. Il a fait partie de toutes mes aventures, on vivait tous les deux dans l’Oise, c’était mon bassiste et on écrivait des titres ensemble. Il jouait aussi du piano, moi j’étais guitare-chant, il y en avait un autre à la batterie et un à la guitare… On a fait plusieurs choses avec Jean-Pierre.
Ensuite vous intégrez l’équipe des auteurs de Claude François et vous écrivez pour des artistes des disques Flèche ?
J’ai fait un petit travail de directeur artistique chez Flèche. Pour Claude François, on recevait des 45 tours en provenance des États-Unis donc j’écoutais tout ce qui pouvait être adapté à Claude, qui était très friand de musique américaine et de tout ce qui pouvait se passer là-bas, et avec ses musiciens, quand ils n’étaient pas en galas, on réservait des studios, il avait des forfaits avec quelques studios parisiens, et on faisait en yaourt des choses autour de ce qu’on entendait. C’était pas du plagiat mais on essayait de s’en rapprocher. C’était en 1974.
En 1978 vous sortez Attends un peu, écrit avec Boris Bergman.
C’était une chanson sur les ados qui fuguaient, qui quittaient trop tôt le cocon familial. J’avais fait ce titre-là co-écrit avec Boris Bergman en effet, une mélodie un peu standard américain, un peu jazzy, j’aimais beaucoup. Je l’ai fait avec des musiciens de jazz d’ailleurs : il y avait André Ceccarelli à la batterie, Jean-Pierre Sabar au piano, François Jeanneau au saxo, c’était sympa. J’aimais bien ce titre mais il n’a pas très bien marché, il y avait seulement deux ou trois radios qui le passaient, on en a vendu très peu. Mis à part d’aller boire des coups avec lui, ça a été ma seule collaboration avec Bergman. Il habitait Montmartre et on s’appréciait énormément. Il travaillait beaucoup avec Bashung déjà à cette époque.
Entre 1975 et 1977 il y a des titres en anglais sous le pseudo de Donny Willer qui sortent un peu partout, au Brésil, en Argentine…
Oui et même aux États-Unis, malheureusement mon accent n’était pas assez bon pour vraiment être intégré dans les choses qui tournaient très fort là-bas mais j’ai eu des sorties mondiales… Ça s’appelait Lover’s Dream et c’était une mélodie avec une performance vocale, ça montait très haut. J’aimais beaucoup ce slow mais il n’a pas eu de succès en France. C’est sorti sur un petit label qu’avait monté Jean-Max Rivière, qui était charmant d’ailleurs, un très bon ami.
Il y a eu aussi Caring qu’on a beaucoup trouvé dans des compilations à l’étranger.
C’était un titre que j’avais pris à l’intérieur d’un morceau classique, une mélodie que je trouvais fantastique, une des Pathétiques de Beethoven très célèbre et j’en avait fait ce titre effectivement.
En parallèle vous aviez racheté un restaurant ?
Oui. J’étais dans les Halles de Paris à l’époque de Caring, j’avais un restaurant qui s’appelait L’Estaminet, à l’angle de la rue de la Ferronnerie et de la rue Saint-Denis où venait le Splendid. Xavier Thibaut y était toujours fourré, il y avait Coluche, beaucoup de vedettes venaient parce qu’on s’y amusait énormément, il y avait toujours un piano, de la musique. C’était un endroit d’animation plus qu’un restaurant gastronomique, c’était vraiment pour se marrer.
On entre dans les années 80 avec une signature chez Polydor et un 45 tours, En haute fidélité, en 1982…
Alors là c’est déjà la naissance des radios FM qui étaient en stéréo au niveau de la diffusion, et je me souviens qu’une radio FM appartenant à un groupe au Havre et à Rouen m’avait demandé des habillages pour leurs émissions et j’avais fait un début de mélodie et ça disait dans le refrain : « en haute fidélité » et j’ai trouvé l’idée marrante. Il y avait ce double sens avec la fidélité d’un couple et c’est un slow qui a pas mal marché, on en a vendu quand même un beau petit paquet. NRJ le passait, à peu près toutes les radios FM aimaient bien cette mélodie. J’avais fait paroles, musique, guitare, basse, batterie… pratiquement tout sauf le clavier, avec un bon preneur de son qui s’appelait Maurice Valensin et que j’avais connu dans le studio de Line Renaud chez Loulou Gasté, c’était un garçon qui avait une belle oreille et un beau talent. Plus tard j’ai écrit une autre chanson, toujours motivé par les jingles radios, qui s’appelait Sur minitel. Toutes les radios avaient des sites minitel qui faisaient rentrer un peu d’argent et j’ai eu l’idée de faire ça pour des amis qui avaient des stations et ça n’a pas trop mal marché sauf que le minitel est devenu très vite has been.
En 1984 paraît une première version de Je funambule.
Je funambule c’est un titre que j’ai écrit avec Jean-Michel Bériat, disparu malheureusement, qui avait écrit Africa avec mon copain Jean-Pierre Goussaud. Il est venu un jour à Deauville, parce qu’après avoir vendu mon restau de Paris je suis allé m’installer à Deauville. Il est venu passer une semaine et puis on s’est mis autour d’une table, moi j’ai pris ma gratte et on a fait ce titre.
En parallèle, entre 1983 et 1985, vous tournez dans quelques films…
Ah ça n’était pas une carrière du tout, j’avais fait de la comédie étant gamin, je faisais des téléfilms. À l’époque il y avait un agent qui m’aidait beaucoup parce que je n’avais pas un centime et qui me faisait travailler, c’était aux Buttes-Chaumont, on faisait des productions etc. Et elle me prenait à chaque fois qu’elle en avait l’occasion, qu’il y avait deux-trois petits textes. J’ai fait une petite carrière de comédie, souvent avec le prétexte de la musique, parce que je faisais les habillages, les musiques de films… Sur un film un peu comique, dont je ne me vanterai pas tellement il était léger, L’émir préfère les blondes, j’ai remplacé Francis Perrin qui avait décliné, il avait dû trouver le scénario trop faible, et puis la production s’est dit : « Tiens, il est bien moins cher Noé Willer ». À cette époque j’avais mon bistro-restaurant à Deauville et ils sont venus tourner à Deauville donc ils m’avaient sur place. C’était vraiment un truc de copains. Après j’ai rencontré Jean-Claude Missiaen qui m’a fait travailler dans Ronde de nuit, La Baston, des choses comme ça, avec Lanvin, Mitchell, Robin Renucci, et j’ai fait la chanson des squatteurs dans le film… Mais ça n’était pas ma vocation. C’était une parenthèse pour m’amuser, c’était très récréatif.
En 1985 arrive le tube Toi femme publique qui va monter à la 11e place du Top 50.
Le tube, c’était très bizarre… À l’époque je chante des chansons tous les soirs dans mon restaurant à Deauville, soit quand le service est fini, soit pour faire patienter les gens parce qu’il y a un coup de feu en cuisine. Donc je prends ma gratte et je chante ce que j’ai écrit dans la journée ou la semaine d’avant. J’écrivais beaucoup de chansons sur la plage, après le tennis, en me baladant. J’étais un peu dilettante et je le suis toujours, je pense que c’est un grand défaut mais c’est aussi une qualité, quand on peut se le permettre. J’ai toujours réussi à me débrouiller en étant à la fois dilettante et en bossant quand il le fallait. Et un soir, je chante Femme publique à la guitare, ça n’avait rien à voir avec de la dance music, c’était plutôt ambiance chanson de cabaret, et se trouve dans la pièce un garçon adorable, très connu dans le show-biz, qui s’appelle Georges Blumenfeld et qui est propriétaire du studio Marcadet d’où sont sortis énormément de tubes. Et Georges, qui me connaissait parce que j’avais fait quelques petites musiques de pub pour lui, vient me voir et me dit : « Noé, celle-là je voudrais que tu viennes l’enregistrer à la maison ! ». Je lui réponds : « Non, écoute, comme tu peux le voir j’ai d’autres métiers… ». J’avais en plus à l’époque une galerie de peinture à Deauville, donc j’étais déjà bien pris. Et il me répond : « Tu es obligé, parce que figure-toi que Stevie Wonder a réservé des séances et qu’il ne vient pas avant trois semaines. Y a tout le matos, tous les claviers dont tu peux rêver. Prends un gars qui sait manier les claviers, et le studio tu ne me le payes que si tu arrives à négocier ton disque ». Alors dans ces conditions, impossible de refuser. J’ai donc enregistré cette chanson avec le matériel de Stevie Wonder au studio Marcadet de Georges Blumenfeld qui a été le déclencheur de tout ça. Et le clavier qui a signé avec moi, parce qu’il a amené beaucoup de l’arrangement, c’est Michel De Vaux, c’est lui qui a apporté ce côté dance music, c’était le son du moment. On a présenté la chanson à un ami de Georges qui avait un label distribué par CBS et qui a dit : « Pourquoi pas, mais maintenant il va falloir faire de la promo ». Et moi je n’avais pas le temps pour ça alors ça a démarré par les clubs, je n’ai pas fait de promo du tout, c’est les boîtes et les FM qui ont lancé ça. Et puis après évidemment j’ai répondu présent à tous les galas et je faisais trois galas par semaine pendant presque un an.
Comment est venue l’idée du texte ?
Je trouvais qu’il n’y avait pas eu d’hommage rendu au plus vieux métier du monde qui a quand même une espèce de nécessité humaniste dans notre société. On les montre du doigt de façon un peu sèche alors qu’il y aurait moins de viols, moins de catastrophes si on pouvait assumer la fonction de ces personnes qui viennent réconforter les âmes perdues. Et donc j’avais envie d’écrire quelque chose qui ne plombe pas mais qui soit plutôt joyeux tout en disant : « elles viennent te voir comme pour une confesse, même les chiens ont besoin de caresses », par exemple, « elles montent chez toi tiens : »salut docteur, j’ai la migraine, j’ai mal au cœur » », c’est des choses simples mais tellement vraies à vivre. Moi je n’ai pas vécu cette détresse, j’ai toujours eu des amours mais j’imagine que quand on est seul, perdu, c’est toujours bon de s’accrocher à un regard, à une caresse, à quelque chose d’humain. Et donc j’ai voulu leur rendre un petit hommage mais pas du tout militantiste, en aucun cas je ne dis « il faut être prostituée » ou « il faut aller voir les prostituées », je dis juste que ça existe et que c’est bien. Je n’enlèverai pas une virgule de ce texte aujourd’hui. Par contre il faut se protéger quoi qu’il en soit, avec tout le monde. Ensuite j’ai voulu faire un titre anti-fasciste, L’Épouvantail, qui n’a pas eu le succès que j’escomptais parce que le texte était un petit peu anti-militariste, je me suis laissé un peu aller, un peu bisounours.
Comment vivez-vous ce succès soudain après toutes ces années dans le métier ?
Moi j’aimais le contact des gens, je chantais tant qu’on me demandait de venir, quand on ne m’a plus demandé de venir j’ai fait autre chose. J’avais une autre passion qui était la peinture, j’avais déjà une galerie, donc quand je ne chantais pas j’étais dans ma galerie et je faisais des expertises. Mais la musique ne m’a jamais quitté, j’écris encore, je ne matérialise pas mais je suis toujours actif. C’est comme de respirer pour moi d’écrire des mélodies et des textes.
En 1986 paraît en Italie une version anglaise de Toi femme publique, Midnight Girl, interprétée par Ven Uto sur la face A et par vous sur la face B…
Je ne me souvenais pas que ma version avait été commercialisée mais je l’ai certainement autorisée. L’Italien en a vendu 40 000 exemplaires. Il y a eu aussi une version aux États-Unis par une femme noire américaine qui était assez jolie, elle a un peu détourné le texte avec mon autorisation, c’était pas tout à fait le même texte que peut chanter un homme bien évidemment.
Vous ne le savez peut-être pas mais le maxi de la version Ven Uto a été réédité en Italie en 2018.
Ah non je ne savais pas, mais en effet j’ai eu quelques petits droits à droite à gauche.
Vous sortez en 1986 votre premier album chez WH, quel était ce label ?
C’est Harry Williams qui était distribué à l’époque chez Carrere. Harry Williams c’était un studio et ça a été un label, il avait un grand studio d’enregistrement qui marchait très fort avec Hallyday, Sardou… un studio très performant, toujours à la pointe, le studio Harry Son. Harry est le fils d’André Verchuren. Il m’a autorisé à utiliser son studio autant que je voulais, en dehors des moments où il était réservé. J’ai beaucoup enregistré la nuit. C’était ensuite normal que je lui confie la distribution. On n’en a pas vendu énormément mais on a largement amorti.
Il y avait de très bons musiciens sur ce disque, je pense notamment à Mon copain musicien qui ouvre l’album…
Ah c’est Michel Gaucher, qui était je crois le sax de Goldman, un excellent saxophoniste. J’ai adoré ce titre Mon copain musicien parce que c’est un garçon que j’ai connu, qui était musicien, coloré, qui ne vivait pas très bien sa différence, c’était un écorché vif et j’ai eu envie de lui faire une chanson. J’ai aussi remis Je funambule sur l’album parce que j’aimais bien cette chanson, avec un nouvel arrangement.
Il y a aussi un titre sur l’album, Y a danger, qui va être repris par Michel Steffen, toujours chez WH.
Ce garçon, qui était l’ami de Pascal Sevran à l’époque, avait écouté mon album et il a dit à Pascal : « J’aimerais beaucoup faire ce titre », et Pascal Sevran, qui connaît bien Harry, lui a téléphoné et moi j’ai répondu : « Ce titre est à tout le monde, à partir du moment où moi je le sors tout le monde peut le sortir, y a aucun problème, ça ne me dérange pas ».
Vous sortez encore quelques 45 tours jusqu’en 1990 mais ensuite vous arrêtez tout ?
Je me suis vraiment lancé dans l’expertise et j’ai trouvé difficile d’être pris au sérieux dans un métier aussi sérieux que de vendre des tableaux à plusieurs millions à l’hôtel Drouot pour Christie’s ou Sotheby’s tout en allant remuer sur de la musique disco. C’était compliqué au niveau de l’image, c’est des métiers un peu frileux, les gens ont besoin d’être sécurisés en permanence puisqu’on est là pour amener une garantie d’authenticité. C’était compliqué de concilier les deux donc j’ai complètement abandonné la musique pendant 35 ans.
Pourtant vous avez conservé votre nom d’artiste ?
Oui, j’ai conservé mon nom d’artiste qui est mon deuxième prénom et le nom de ma mère.
Aujourd’hui vous êtes expert en art.
J’ai arrêté figurez-vous l’an dernier, j’ai pris ma retraite. N’ayons pas peur des mots, j’ai 70 ans, il faut un temps pour tout, et la retraite est vraiment dans l’actualité. Moi je l’aurais bien continué ce métier mais je trouve que c’est indécent, passé 70 ans on perd un peu en dynamisme, et puis place aux jeunes quoi ! Ils ont besoin de faire leur carrière. Je suis ravi de conserver mes peintres, j’ai toujours autorité sur quelques peintres mais je n’encombre plus le marché de ma présence.
Vous avez maintenant du temps pour vous remettre à la musique.
Eh bien c’est ce que je fais en ce moment. Là je vis beaucoup en Bretagne, j’écris beaucoup de choses avec des influences un peu bretonnes, de choses qui m’entourent, j’ai des petits musiciens là-bas aussi et je m’amuse énormément. C’est vraiment très récréatif, je n’en fais plus mon job. À la limite je ferais les écoles, les maisons de retraites et quelques bistros par là-bas que ça me suffirait largement.
Et si on vous demande de venir rechanter votre tube à la télé ou sur des tournées ?
Jean-Luc Lahaye était venu me voir quand j’avais ma galerie rue de Miromesnil, il m’a dit : « Tu voudrais pas faire quelques galas avec nous pour les années 80 ? », et je lui ai répondu : « Écoute, franchement toi tu portes bien encore, moi ça va je me tiens pas trop mal, mais alors les anciens combattants, les moumoutes, les gros bides, ça me déprime. Il faut un peu de décence. Je sais bien que les gens aiment la nostalgie, eh bien qu’ils écoutent les disques. Il y en a qui en avait besoin, ça fait gagner un peu d’argent aux copains et ça les a fait exister un peu plus longtemps, je suis ravi, mais moi je ne me sentais pas la force de le faire. Je peux faire Femme publique avec ma guitare et deux-trois musiciens, de façon récréative et gratuitement quelque part… Mais je crois qu’il faut avoir un peu de pudeur quelque part.
Propos recueillis le 24 janvier 2020.
Le double CD Mes années 80 est en commande sur Club 80 et Discogs. 36 titres au programme dont l’intégralité de l’album En version originelle, singles isolés, versions anglaises, remixes…
Toi femme publique (Midnight Mix 2019 par Christophe Budin) :
Bravo!
C’est toujours super agréable à lire, c’est plein d’anecdotes, j’adore.
En plus le mec a l’air très sympa.
Je lirais bien un article sur Philippe Timsit ou Julien Savage.
🤓
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Il est fort sympathique en effet !
On note vos demandes 😉
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Que de bons souvenirs!!
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A époque égale, nous sommes loin d’un Daniel Darc ! Ce qui explique, peut-être, qu’il soit encore en vie !
Une espèce d’Isabelle Morizet au masculin, pour la multiplicité des vies !! Super cool, en tout cas…
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