Bonnie Tyler à l’Olympia : live report

Bonnie Tyler affiche Olympia

Bonnie Tyler était à l’Olympia lundi 20 mai pour un unique concert en France dans le cadre de sa tournée européenne Between the Earth and the Stars. La Galloise ne s’était pas produite dans la capitale depuis 2005, quelques mois après l’immense succès de la reprise de son tube intemporel Total Eclipse of the Heart en duo franglais avec Kareen Antonn.

Bonnie Tyler live Olympia Pop Music Deluxe

Autant dire que les fans étaient impatients et avaient répondu présent ce lundi soir pour fêter avec la chanteuse ses cinquante ans de carrière. « J’ai commencé à 17 ans » lance-t-elle avant de plaisanter sur ses injections de botox biannuelles. Bonnie Tyler a la pêche et ne lâche pas le public pendant les 1 h 20 de concert (un peu court tout de même). Toute de noir vêtue, veste et leggings pailletés, grosse boucle de ceinture en forme de couronne, la chanteuse avait décidé de nous offrir un show orienté rock américain, country et blues, à l’image de ses derniers albums et (un peu) au détriment des tubes dance-rock des 80’s. Between the Earth and the Stars, le dernier album paru il y a deux mois, est très représenté (huit titres sur une setlist qui en compte dix-sept) et même si l’on aime bien cet opus qui comporte de bonnes chansons et que l’on comprend que la chanteuse ait envie de défendre son récent répertoire, il est tout de même un peu dommage de ne pas gratifier son public d’un concert un peu plus « best of », surtout lorsque l’on fête son jubilé.

Bonnie Tyler live Pop Music Deluxe

Celle qui rugit littéralement de sa voix éraillée (et qui ne s’économise que sur certains refrains qu’elle ne fait même pas semblant d’entonner comme sur Holding Out for a Hero, le public reprenant de toute façon en chœur) habite la scène de son énergie animale et de son humour communicatif, n’hésitant pas à se réjouir de fouler pour la première fois la scène sur laquelle s’est déjà produite Edith Piaf, arpente les planches en serrant les mains des premiers rangs, prenant la pose devant les innombrables téléphones portables, recevant des fleurs et signant des autographes. Vocalement Bonnie donne à son public ce qu’il est venu chercher, c’est-à-dire une performance toute en force, même si l’on a perdu quelques tons avec les années, et la salle (qui affichait complet) en redemande. Les tubes It’s a Heartache, Total Eclipse, Holding Out for a Hero, The Best (qu’elle créa avant que Tina Tuner n’en fasse un standard) parsèment la setlist et sont des moments attendus, et l’on a plaisir à retrouver Have You Ever Seen the Rain? et Faster Than the Speed of Night extraits de l’album éponyme de 1983 dont elle rappelle qu’il a été n°1 au Royaume-Uni et aux Etats-Unis (en fait seulement n°4). Elle reprend également Turtle Blues de Janis Joplin qu’elle avait enregistré en 1988 sur l’album Hide Your Heart. Dommage par contre de n’avoir pas intégrer If You Were a Woman (And I Was a Man), gros tube en France (pas vraiment ailleurs, certes), ni les succès Here She Comes et Loving You’s a Dirty Job qui firent la joie du Top 50 et des amateurs du « rock épique » de Jim Steinman.

Mais on n’en veut pas à Bonnie qui a délivré un show professionnel et rôdé, toujours heureuse d’être sur scène nous dit-elle, et ça se ressent.

Merci à Thierry pour les photos.

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