Interview – Romano Musumarra

Il est presque impossible d’évoquer la musique pop francophone des années 80 sans penser à Romano Musumarra. Le musicien italien, qui a déjà connu le succès avec le groupe La Bottega dell’Arte, se fait remarquer en France avec le premier tube de Jeanne Mas en 1984, Toute première fois, dont il est le compositeur (avec Roberto Zaneli) et l’arrangeur. Le « son Musumarra », cette patte immédiatement identifiable dont les mélodies et les arrangements sont d’une redoutable efficacité, font de lui l’un des réalisateurs les plus demandés de ces années-là. Johnny, Johnny, Ouragan, En rouge et noir, T’en va pas… les numéros 1 s’enchaînent à une vitesse prodigieuse et les collaborations se multiplient si bien qu’on a encore du mal à les dénombrer aujourd’hui. Artiste discret, Romano Musumarra a longtemps évité les interviews. Il nous a pourtant fait le très grand plaisir d’accepter de faire un saut en arrière dans ses souvenirs afin de nous parler de quelques-unes de ses collaborations francophones les plus marquantes.

Comment faites-vous la connaissance de Jeanne Mas en Italie et comment naît Toute première fois ? Était-ce une chanson qui existait déjà ?

Non Toute première fois n’était pas une chanson qui existait déjà, c’est En rouge et noir qui existait, c’était une chanson de mon groupe que j’ai modifiée, on a gardé le couplet de cette chanson-là et on a pris le refrain d’une autre chanson. Toute première fois c’est une chanson que j’ai écrite en italien. J’avais fait un texte qui s’appelait Cuore di vento, le refrain faisait « Tu tu non sai, tu tu tu non sai » et Jeanne a gardé ce gimmick pour en faire « toute première fois » en français, elle a fait un très beau texte. J’avais fait une maquette pour elle, et ça m’arrivait de mettre des paroles, à l’époque c’était soit en italien soit en anglais parce que je ne parlais pas un mot de français, et puis après c’est venu en français. Avec Jeanne on s’est connus en Italie parce qu’elle y vivait. On est devenus amis parce que je fréquentais l’endroit où elle travaillait. Elle savait que j’étais déjà lancé et que j’avais eu du succès en Italie et un jour elle m’a demandé de lui écrire deux ou trois chansons parce qu’elle connaissait quelqu’un à Paris qui pouvait lui avoir un contrat avec EMI. Il y avait donc Toute première fois parmi ces chansons sur lesquelles elle avait écrit des textes en français, on a ensuite enregistré des maquettes qui apparemment ont été acceptées tout de suite par Jean-Jacques Souplet chez EMI. On m’a ensuite demandé de monter à Paris pour réaliser les chansons parce qu’ils avaient beaucoup aimé les maquettes qui étaient déjà très avancées. Au studio de Blanc-Francard j’ai fait deux ou trois chansons et plus tard on a fait l’album avec Johnny, Johnny qui a été le deuxième single, et Coeur en stéréo. Les deux premiers ont fait disque d’or, le troisième a moins bien marché.

Y avait-il déjà ce son disco sur la maquette ?

Oui, c’était ce qu’EMI avait aimé, au-delà de la voix de Jeanne, des paroles et de son look qui était déjà assez extraordinaire, il y avait ce côté un peu électronique. Moi j’avais déjà fait un album qui était complètement électronique, j’étais à fond là-dedans, j’avais mes synthés… et j’ai amené peut-être à ce moment-là quelque chose qui n’existait pas encore en France, qu’on trouvait « nouveau », notamment dans le traitement des harmonies. D’ailleurs ça a marché pour moi dans les années 80 parce que je continuais à écrire, à composer et à réaliser aussi. Avec les autres artistes pour lesquels j’ai travaillé j’ai aussi amené ce « sound » qui m’a un peu défini.

En 1986 c’est au tour d’Ouragan de devenir un énorme tube. L’origine de cette chanson est un peu mystérieuse : le texte a été écrit par Marie Léonor qui devait l’enregistrer… Puis on sait qu’elle a été refusée par Jeanne Mas, peut-être aussi par Sheila… Finalement comment arrive-t-elle jusqu’à la princesse Stéphanie ?

Je ne sais plus pourquoi Marie Léonor n’a pas voulu la chanter, elle avait une productrice qui m’avait contacté justement pour lui écrire une chanson. J’avais donc écrit Ouragan. La maquette était en yahourt, en faux anglais, mais dans le refrain je chantais déjà « comme un ouragan », cette phrase me plaisait, j’avais d’ailleurs déjà fait ça pour Johnny, Johnny, en anglais. Plusieurs chanteuses ont refusé cette chanson, Julie Piétri je crois, je ne suis pas sûr à cent pour cent. À l’époque Yves Roze produisait des choses chez Carrère et moi j’étais lié aux éditions de Carrère et ils ont décidé de faire cette chanson-là avec la princesse. On est entré en studio et elle est sortie assez rapidement.

Je crois que le travail en studio a été un peu compliqué parce qu’elle n’avait encore jamais chanté ?

Eh oui à l’époque il n’y avait pas autotune comme aujourd’hui sinon on en aurait fait un chef-d’œuvre en une journée (rires). Mais c’est vrai qu’à l’époque c’était sa première fois en studio, avec le casque… Bon c’est vrai que c’était pas une grande chanteuse mais elle s’est débrouillée quand même, elle a fait plusieurs pistes. Quand on écoute la chanson on entend sa voix qui a été doublée, il y a une choriste aussi qui l’a aidée derrière mais c’est quand même elle qui chantait. Parce qu’à l’époque ça arrivait souvent de faire des disques avec des gens qui ne chantaient pas vraiment. Là c’est vraiment elle et elle était d’ailleurs assez enthousiaste de le faire, très motivée. Ça a pris du temps mais elle s’en est bien sortie et ça a démarré sa carrière de chanteuse. Ensuite il y a eu Flash, Fleurs du mal… Elle s’est bien débrouillée la petite.

Les succès s’enchaînent et vous êtes réclamé par le cinéma. La Femme de ta vie est votre première BO je crois ? Est-ce que la chanson T’en va pas était prévue à la base ?

En fait Régis Wargnier, le metteur en scène, en était à son premier film lui aussi, et je l’ai rencontré grâce à mon éditeur de l’époque, j’en avais changé, j’étais chez Georges Mary Publishing. Régis cherchait un compositeur et on s’est bien trouvés. Dans le film c’est l’histoire d’un musicien, d’un violoniste, qui a des problèmes d’alcool et il avait besoin d’une bande assez classique, pour orchestre, et moi comme j’ai eu la chance de faire des études classiques j’ai pu assurer cette partie-là. Et à un moment dans le film il y a une scène où Elsa joue au piano avec sa maman Jane Birkin donc on m’a demandé d’écrire quelque chose pour ce passage avec une intro au piano dans le style d’une chanson de Jeanne, je ne sais plus laquelle, et un couplet. À la fin, quand on a monté la musique, le producteur et l’éditeur m’ont dit : « C’est dommage de le laisser comme ça, on va en faire une chanson qui va nous aider pour la promotion ». Ils m’ont appelé, j’étais à Rome à l’époque, j’ai fait un refrain, j’ai terminé la chanson, je suis rentré en studio et Elsa est venue la chanter. C’est devenu un succès qui n’était pas attendu.

Est-ce qu’Elsa chantait déjà ? Est-ce que c’était sa première expérience ?

Ah oui, oui, je crois qu’elle chantait déjà parce qu’elle avait vraiment une belle petite voix. Son père est musicien et elle était déjà assez pro, en studio il n’y a pas eu de problème, ça s’est très bien passé, elle a assuré. Ensuite le succès de la chanson a aussi un peu aidé le film. C’est vrai qu’à cette époque par un concours de circonstances j’ai fait plein de succès les uns après les autres, on m’a dit qu’à moi seul je faisais 10% des radios françaises et à l’époque le ministre de la Culture François Léotard m’a décerné la médaille de Chevalier des Arts et des Lettres (rires). Moi je ne parlais pas encore très bien français et au début je ne comprenais pas les textes que Jeanne écrivait mais je trouvais que ça sonnait bien. Ensuite quand j’ai commencé à comprendre j’ai trouvé qu’elle avait un style intéressant.

En 1987 Sylvie Vartan a quitté sa maison de disques historique RCA pour Philips et le premier 45 tours qu’elle enregistre c’est Femme sous influence.

Finalement cette chanson-là ça n’est pas moi qui l’ai enregistrée, j’ai fait le playback et ensuite ils l’ont finie avec l’équipe de Sylvie Vartan. Mais c’est une jolie chanson. Il y a des violons trémolos et c’est vrai que j’ai introduit des éléments classiques dans la disco, dans les arrangements électroniques, c’est quelque chose qui était un peu nouveau à l’époque, beaucoup de musiciens me l’ont dit.

Ensuite c’est le Québec qui s’intéresse à vous et vous allez composer et réaliser tout un album pour René et Nathalie Simard dont un premier single, Tourne la page, qui va être un énorme succès et sera le 45 tours le plus vendu au Québec en 1988.

Je les adore les Québécois ! Là-bas tu dis Tourne la page et tout le monde te chante la chanson ! Je me souviens très bien des Simard, il y a eu un bon rapport artistique et amical, des gens gentils comme tout, comme seulement les Québécois peuvent l’être. J’étais au Midem de Cannes et Guy Cloutier, leur producteur, un célèbre producteur de disques, de télé, est venu me voir, il connaissait ma carrière en France et il voulait quelque chose pour ses deux protégés. On a tout de suite lié connaissance et ils sont venus à Rome, je les ai amenés à la mer, c’était très sympa ce moment avec eux. Ça a marché très fort et après j’ai fait un album avec eux et puis un autre avec elle aussi. On a enregistré à Rome au studio Titania où je travaillais beaucoup, où j’ai fait Jeanne Mas, Céline Dion… Je sais que le propriétaire est mort et je crois que maintenant ils ne font plus que du doublage. Ce sont deux chanteurs exceptionnels, de belles voix, pros à un niveau incroyable, pas besoin du texte en studio.

Céline Dion qui essaie d’asseoir sa carrière en Europe fait ensuite appel à vous et vous allez lui composer Je ne veux pas

Je crois que c’était après les Simard oui, elle est venue à Rome avec René. On s’est vus d’abord à Paris chez Eddy Marnay, un grand monsieur, qui a fait le texte de cette chanson-là et ensuite on a enregistré à Rome. Je me souviens d’une fille incroyablement talentueuse. Je n’avais jamais entendu une voix comme ça, en plus elle était tellement jeune. Elle avait une voix sur les basses qui me rappelait une flûte. Et je me souviens qu’elle ne faisait que chanter, elle ne parlait que de ça, rien d’autre ne l’intéressait. Elle était concentrée d’une façon incroyable, comme un sportif.

Vous allez même travailler avec Alain Delon pour Comme au cinéma en 1987.

Il était très très gentil, très Alain Delon quand même, entouré de femmes, de sa cour qui le suivait partout. Charmant, gentil, très seigneur. Il chantait comme il pouvait, il parlait surtout, mais il a réussi quand même à faire quelques notes sur « comme au cinéma ». C’était l’époque où on essayait de faire chanter tout le monde, d’ailleurs la chanson que j’ai faite après avec Linda William’, Traces, je l’avais écrite pour Isabelle Adjani. Je suis allé chez elle, on a fait un beau dîner en tête à tête et je lui ai fait écouter la chanson, mais je ne sais pas pour quelle raison la chose n’a pas abouti, peut-être qu’elle trouvait ça trop difficile… C’est une chanson qui n’est pas facile à faire.

Linda William’ avait déjà sorti un 45 tours en 1985 mais plus rien ensuite. Comment faites-vous sa connaissance et comment décidez-vous de lui écrire un album ?

Je l’ai rencontrée par un ami qui s’appelle Salvatore Campanile, qui chantait dans un piano-bar et qui était très très bon, il chantait comme un dieu. J’allais le voir chanter le soir à Rome et c’est là que j’ai rencontré Linda. C’était le hasard. Elle chantait déjà, j’avais cette chanson-là qui était disponible et je trouvais que c’était une bonne chanson, d’ailleurs ça a été peut-être plus compliqué parce qu’elle était une inconnue et que les radios commençaient à être très exigeantes avec les maisons de disques, il y avait des problèmes pour la promo. Pour faire démarrer un artiste c’était pas facile mais on a quand même fait 100 000 copies chez Warner. J’ai produit tout l’album et on a sorti je crois trois singles.

Le texte de Traces est signé Jean-Patrick Capdevielle avec qui vous aviez déjà travaillé…

Avec Jean-Patrick on avait fait un album à Rome au studio Forum, le studio d’Ennio Morricone, un grand studio où on fait des cordes. C’était un bon moment parce que Jean-Patrick est un personnage extraordinaire, j’ai de très bons souvenirs avec lui, on est restés au moins un mois et on s’est bien amusés. Il m’a aussi appris des choses parce que c’est un homme de culture, qui a une culture musicale, il a des goûts assez raffinés et on a eu des échanges très intéressants tout au long de notre collaboration.

Quand il a écrit Traces c’était avec Adjani en tête ?

Je crois que la maquette pour Adjani n’avait pas de texte en français, il y avait juste un texte en anglais probablement et après quand Jean-Patrick a connu Linda il a écrit le texte pour elle. Un beau texte d’ailleurs. C’est une plume lui.

Ensuite c’est pour Demis Roussos que vous écrivez un tube en 1989, On écrit sur les murs. Comment l’avez-vous rencontré ?

À l’époque j’avais un manager, Adelmo Minardi, qui s’occupait des contacts pour moi. Il allait un peu partout, dans les maisons de disques, il avait beaucoup de contacts. Demis était une personne gentille comme tout, sympathique, extraordinaire, il parlait italien, français, grec… Il venait de sortir à l’époque un livre de cuisine, ça n’était pas la mode comme aujourd’hui, et on a fait cette chanson-là mais sur l’album on a également partagé un duo. C’est lui qui a voulu faire ça, on avait vraiment de très bons rapports, c’était quelqu’un de génial. Les grands artistes sont souvent sympathiques mais c’est difficile d’avoir de vrais rapports d’amitié avec eux, ils sont très centrés sur eux-mêmes. Demis c’était un gars très simple, très sage, un vieux sage (rires), c’était super ! Je me souviens que cette année-là j’étais en Grèce en bateau à voile, c’était une année très sèche, on n’avait plus d’eau, on arrivait dans le port d’une petite île et il n’y avait pas moyen de remplir nos réservoirs. J’ai appelé Demis et il a appelé le maire du village pour lui demander de nous donner de l’eau et c’est grâce à lui qu’on nous a dépannés ! (rires)

Il y a en effet ce duo avec Demis Roussos, Amico sincero, mais vous chantiez déjà dans votre groupe, et en 1986 vous sortez même un 45 tours, Les Amants du soleil

C’est Claude Carrère qui voulait absolument que je fasse un disque ! Comme il écoutait mes maquettes sur lesquelles je chantais, il a voulu me lancer. Je crois que c’est Yves Roze qui a voulu que je chante cette chanson-là avec un texte de Barbelivien et Michel Jouveaux. Je crois que j’ai fait une vidéo qui est passée chez Drucker. Moi je n’aimais pas beaucoup ça. La chanson est mignonne mais moi personnellement j’aime le rock, c’est autre chose que j’aime, en plus on m’avait habillé, coiffé, ça n’était pas mon truc. Mais ça s’est terminé tout seul heureusement, on n’en a plus parlé. Moi j’ai toujours été « low profile », même pour les interviews, je n’en ai jamais beaucoup données… Mais je suis un peu plus sociable avec l’âge. Même quand on a fait la comédie musicale Cindy en 2002 avec Luc Plamondon j’ai réussi à ne faire aucune interview, c’est Luc qui a fait toute la promo.

Aujourd’hui vous faites toujours de la musique mais vous vous êtes tourné vers l’orchestral, la pop opératique, la comédie musicale… C’était un désir ?

Au début des années 2000 j’avais fait des maquettes pour Pavarotti et je lui ai proposé de faire un album mais Decca a mis ce projet en attente. Finalement on a quand même fait deux chansons mais avec les autres maquettes j’ai fait tout un album avec Alessandro Safina. Ça a été un petit succès en France mais un gros succès dans le monde. Après j’ai travaillé avec Vittorio Grigolo qui a très bien marché en Angleterre, en Australie, aux États-Unis… C’est devenu plus intéressant pour moi de travailler avec ces artistes puisque la pop marchait de moins en moins bien et puis j’en avais envie aussi. J’ai fait des films d’animations, j’ai travaillé au Canada, avec Ginette Reno notamment qui a fait un tabac avec son dernier album. Aujourd’hui ça n’est pas facile parce que le hip-hop a pris toute la place, surtout en France. En Italie ça a influencé un peu l’écriture mais ça n’est pas comme en France où il y a vraiment des clans qui se partagent le Top 50… J’ai beaucoup aimé la chanson de l’Eurovision, Voilà, c’est une super belle chanson.

Quels sont vos projets et vos envies ?

J’ai écrit un musical au Canada où j’ai vécu cinq ans, mais je suis rentré en Italie il y a deux ans. Le problème c’est qu’au niveau théâtral tout s’est arrêté avec la pandémie. J’avais un projet en France, un gros projet, très beau, on y travaillait depuis trois ans et j’aurais dû emménager à Paris l’année dernière mais tout s’est arrêté. Pour l’instant je bricole, il y a toujours des chanteurs qui m’écrivent, je développe un projet à moi, instrumental, une fantaisie pour piano et instruments virtuels, que je mettrai online sur mon label au Canada. On m’avait même demandé une participation dans Stars 80, cinq minutes au piano avec tous mes succès (rires). Mais je continue à travailler, j’aime ça, j’aime ce métier.

Propos recueillis le 4 juin 2021

Playlist :

6 commentaires

  1. Pop Music Deluxe : avec vous, c’est Noël presque toutes les semaines 🙂 Décrocher une interview du grand Romano, il fallait le faire. Bravo et merci ! Vous avez eu l’élégance de ne pas évoquer le livre de Jeanne Mas, ce qui est très appréciable. Malgré leur différend, Romano semble garder un certain respect pour elle. Comme beaucoup de fans des 80’s, je trouve que le son « Musumarra » reste un des plus marquants. Dès les premières notes, on replonge tout de suite dans cette incroyable époque, petits frissons à la clef 🙂 Jeanne bien sûr, mais aussi Elsa, Stéphanie et tant d’autres. J’ai une tendresse toute particulière pour le sublime album de Linda William’ sorti en 1989 et dont le 33 tours ne quitte jamais bien longtemps ma platine. Une pensée pour elle…

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  2. Moi je retiens surtout ça, finalement : « Aujourd’hui ça n’est pas facile parce que le hip-hop a pris TOUTE la place, SURTOUT en France. »
    Quelle tristesse !

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  3. Bravo et merci pour cette interview attendue depuis si longtemps : à quoi reconnaît-on un grand compositeur ? Au fait que même dans ses moins bonnes chansons, car comme tous les artistes il n’a pas fait que des chefs d’oeuvre, il y a toujours un accord, un gimmick, une harmonie qui donnent le frisson.

    Sa collection de tubes est impressionnante évidemment , (à part Berger, Goldman et Voulzy je ne vois pas qui peut lui disputer le titre de hitmaker des années 80), mais beaucoup de ses chansons passées inaperçues ou jamais sorties en single sont géniales : allez réécouter suspens, lisa ou s’envoler jusqu’au bout de Jeanne Mas, L’homme oublié de Linda William’ ou des titres d’italo disco restés confidentiels comme Black and white de Bandeaux ou Non chalance de Richard Romeo (alias Lorenzo Meinardi).

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  4. Un très grand merci pour cette interview très enrichissante d’un homme qui a marqué une décennie musicale mais qui, hélas, ne semble pas être reconnu comme il devrait l’être.
    Ce son reconnaissable, des productions toujours impeccables et des tubes à la pelle !
    Peut-être aurons nous la chance, un jour, de pouvoir disposer d’une intégrale, au moins par streaming ? Très compliqué 😦
    Encore merci pour cet entretien 🙂

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  5. Bonjour et merci pour cette interview dans laquelle on apprend beaucoup de choses. Parfois on oublie certaines chansons mais en lisant, je me suis souvenu de Linda William « Traces » vers 1988, qui passait beaucoup sur les radios libres, notamment aussi celui d’Alain Delon « Comme au cinéma ». On reconnaissait bien la signature de Romano Musumarra. Evidemment avec Jeanne Mas c’était le top du top ! Je trouvais que « T’en va pas » d’Elsa, ressemblait beaucoup à « Lisa » de Jeanne Mas, mais j’aimais ces 2 chansons. J’aimais bien « Femme sous influence » de Sylvie Vartan, il y avait même une version maxi 45 tours. J’avais l’album de Stéphanie et les maxi de « Flash » et « Ouragan » très bien foutus à l’époque. Que de souvenirs…

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